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  • Photo du rédacteurJoël GUERRIAU

Organiser des événements mondiaux : faire cavalier seul ?

A l’heure où Annecy cherche désespérément comment compléter son budget pour faire acte de candidature pour l’organisation des jeux olympiques d’hiver 2018, on peut légitimement se demander si organiser des événements mondiaux est désormais de la capacité de la France. 20 millions d’euros ont déjà été prévus à grand peine. La Grèce, en plus de ses difficultés, va devoir payer l’organisation des jeux olympique de 2004 pendant des décennies, avec une ardoise de 9 milliards d’euros. Montréal a remboursé ses dernières dettes sur les JO de 1976 en 2006. Le budget des JO 2012 à triplé depuis son attribution à Londres, même si son maire prétend rentabiliser les infrastructures sur cinquante ans. Quel homme politique peut honnêtement prendre des engagements sur une si longue durée ?%%% Les pays, et encore moins les collectivités territoriales, n’ont plus les moyens de satisfaire une surenchère aux équipements. La crise financière de ces deux dernières années n’est pas seule en cause. Les droits télévisuels ne couvrent plus la dépense du fait de la variété des médias maintenant utilisés.%%% On l’a vu lors de la dernière coupe du monde de rugby, en 2007, la France a partagé l’accueil des matches avec le Royaume-Uni. Continuer sur cette voie me semble une meilleur alternative, en ces temps de budgets contraints. Répartir les épreuves sur les continents, en fonction des équipements existants, est une obligation pour que la dette ne pèse pas sur les épaules de tous, alors qu’il ne s’agit que de manifestations passagères. Cela vaut pour tous les continents, excepté peut-être l’Amérique du Nord si les USA sont organisateurs.%%% Alors ne retenons que la compétition du sport, pas celle des dettes que nous laissons.

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