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  • Photo du rédacteurJoël GUERRIAU

A la ville et aux champs

Hors des communautés urbaines de Nantes et de Saint-Nazaire point de salut ? Ce serait un point de vue « à la parisienne » que de le penser. Même si le Nord – Nord Est du département est en recherche d’un nouveau souffle, la Loire-Atlantique est très attractive.

Son pouvoir de renouvellement est important comme le montre la hausse de sa démographie. Les bassins de vie, au nombre d’une trentaine en dehors de Nantes et Saint-Nazaire, abritent chacun une population moyenne de 13.800 habitants. En tout ce sont 413.700 personnes, 36 % de la population du département, qui forment un tissu économique et social important. Si la croissance démographie, au Sud et à l’Ouest a été en forte croissance depuis quarante ans, d’autres bourgs et villages ont vu leur population exploser depuis quelques années.

Les axes routiers et ferrés, au départ des grandes villes, ont permis de fuir un foncier cher dans les métropoles. La désertification rurale est un mauvais souvenir et le développement soudain est devenu une préoccupation pour les conseils municipaux. L’accroissement de la manne fiscale ne doit pas faire oublier la gestion sur le long terme des permis de construire, l’ouverture d’écoles, de commerces, de services publics, des infrastructures communales.

Que ce soit l’industrie ou l’agriculture, ces secteurs sont en phase de diversification car leur mono-orientation a été une des causes du déclin de certaines zones rurales. L’économie est une partie de chaises musicales qui se joue rapidement d’une commune à l’autre. L’horticulture et le maraîchage partis de la banlieue de Nantes conquièrent les zones agricoles, du Sud Loire principalement, grignotées elles aussi par l’urbanisation. Les services, les entreprises se délocalisent le long des axes de transit.

Les exploitations agricoles sont un peu plus de cinq milles, faisant de la Loire-Atlantique le douzième département agricole français et le premier en culture biologique. Cette dernière évolution est une nouvelle donne dans le développement du département. Une offre et une demande qui augmentent ne peuvent que plaire à tous. Gardons-nous de roucouler, le devenir du département devient de plus en plus une affaire globale, donc complexe.

Vivre en Loire-Atlantique devient une chance qu’il faut préserver. Nous y parviendrons si les villes et les champs se parlent. Les communautés de communes, les communautés urbaines sont les mieux placées pour savoir ce qui est bien pour elles. Au Conseil général et au Conseil régional de leur faciliter la tâche.

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