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  • Photo du rédacteurJoël GUERRIAU

Bien voir, bien vu

Même si les jours allongent, J’ai aperçu de nombreux groupes de collégiens à vélo sans signalisation, entre chien et loup, roulant sur la moitié de la rue. Si le gilet réfléchissant n’est pas obligatoire en ville, il aide grandement à se faire voir des automobilistes. En tenues sombres, sans éclairage et le casque, quand il y en a, accroché au guidon une fois parti de chez les parents, nos jeunes prennent de très grands risques

Les différentes campagnes de sensibilisation semblent inefficaces. Je crois que les parents ont un rôle à jouer dans l’éducation des usagers de la rue tout au long de l’année. En emmenant une fois pendant l’hiver ses enfants en voiture, quand le jour se lève et à l’avant du véhicule, un père ou une mère pourrait mieux faire prendre conscience que le cycliste tel que décrit plus haut, est invisible et donc en danger. Nous savons tous que la plupart des accidents de la route surviennent sur des itinéraires connus comme le trajet domicile travail ou école. C’est là que l’attention se relâche, surtout quand l’un des acteurs est en retard et prend, et de la vitesse et des libertés avec le code de la route.

L’usage des pistes cyclables est obligatoire quand elles existent. Il ne peut y en avoir partout malheureusement, alors cohabitons en toute sécurité par des gestes simples. De la lumière à l’avant et à l’arrière (obligatoire), des vêtements clairs ou un gilet réfléchissant et, allez, on peut rêver, un beau casque plein de couleurs sur la tête. Sur ce dernier point, on peut se demander pourquoi le législateur ne l’a toujours pas imposé comme il a su le faire pour les cyclomoteurs en 1980.

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