Joël GUERRIAU
Un court-circuit pour une saine alimentation
Les étiquettes de nos produits vont bientôt être augmentées d’une information sur la quantité de CO2 émise pour les produire. Petit à petit, nous allons devoir ajouter à nos nouvelles habitudes de consommation, celle de bien acheter notre alimentation.
S’approvisionner auprès de producteurs de proximité, afin d’éviter les transports polluants, auprès de producteurs d’agriculture raisonnée, voire biologique, afin d’avoir des produits sains, nous allons devoir nous tourner vers notre région pour acheter. Les fruits et légumes exotiques n’en garderont que mieux leur côté exceptionnel.
Les labels régionaux vont bien sûr faire florès et une certaine confusion est attendue. La vallée de la Loire, en tous cas, devra sortir son épingle du jeu avec ses productions de fruits et légumes. Plus les circuits d’approvisionnement seront courts, moindre sera la consommation de CO2 due au transport. Les produits végétaux sont aussi ceux qui utilisent le moins d’emballage, tant sur les marchés qu’en grandes surfaces.
Restent aux régions non productrices à s’approprier ces cultures, à condition que ce soit des fruits et légumes adaptés au climat et qu’on ne soit pas obligé de les aider à pousser plus que de raison. Retrouvons aussi l’habitude des produits de saison et laissons l’imagination des producteur nous offrir des légumes disparus ou d’ailleurs, mais cultivés localement.