Joël GUERRIAU
Transports publics sur l’Île de Nantes
Tram-train ou tramway, les idées vont bon train pour l’Île de Nantes. C’est le rail qui l’emporterait donc, l’électrique au détriment du diesel et du gaz, tous deux produisant plus de gaz à effet de serre.
La presse présente ces derniers temps des tracés de transports publics sur l’Île de Nantes. S’il s’en dégage deux tendances en termes de moyens, une seule vitesse se fait jour, celle du petit braquet en termes de progression des voitures.
Une liaison de transports publics Est-Ouest sur l’île est une évidence. Il serait bien de pousser plus avant l’étude d’une voie ferrée aérienne -comme cela se fait dans les grandes métropoles. La voie ferrée actuelle permet d’ores et déjà de voir qu’elle n’est pas un barrage à la circulation Nord-Sud des véhicules. Resterait à construire des stations avec ascenseurs et escalators, ainsi que les terminaux. Les trams-trains, qui sont inadaptés pour faire de l’inter citées, serait tout indiqués pour faire de l’inter quartiers, étant donné leurs rapides accélérations et décélérations.
La construction d’un tramway coûterait bien plus cher dans la mesure où il faudrait réaliser ses voies. De plus, les faire au niveau du sol serait un obstacle majeur aux flux Nord-Sud de voitures. D’autre part, les deux projets présentés tiennent pour acquis un déménagement du CHU sur la pointe Ouest de l’île, ce qui est aller un peu vite en besogne.